Le Puy Griou (Cantal)
Je suis née dans le Cantal, j'ai passé ma jeunesse à guider des touristes dans les Monts du Cantal, à pied parfois, à cheval surtout. Et pourtant j'ai rarement grimpé au sommet du Puy Griou. Pointe en phonolithe presque plus célèbre que le Plomb, c'était l'occasion lors de ma dernière visite chez mes parents d'entamer l'ascension.
Nous voilà partis, la montée est rude dès le départ. Nous longeons une piste de ski. Arrivés au col de Rombière, la vue est superbe
Nous sommes début avril, des plaques de neige subsistent. La météo est mitigée. Mais je préfère cette période, loin des touristes, où la montagne se révèle sous son vrai jour, sauvage, dure parfois, dangereuse toujours. Après quelques kilomètres sur le GR, Sean et moi arrivons en vue du Puy Griou
Nous attaquons maintenant la montée dans le pierrier, le Griou est composé de "pierres qui sonnent" quand on les frappe les unes contre les autres, elles emettent un son digne d'un xylophone. C'est flagrand quand on marche et que les pierres roulent sous nos pas
Sean est agile, moi beaucoup moins !! la montée pour moi est difficile, surtout les derniers mètres. Les traces sont cachées par les plaques de neige et je termine plus d'une fois à quatre pattes ! Fière d'être arrivée en haut avec mon chien, j'avais peur pour lui sur la fin, mais il se débrouille mieux que moi...
Au sommet !! 1690 mètres !
La descente est vertigineuse. Un panneau au départ met en garde contre les dangers de chute et de vertiges, j'avoue que j'ai du plus d'une fois m'assoir et me laisser glisser ! Mais enfin nous arrivons de nouveau sur le GR, nous prenons le coté nord et hâtons le pas car le brouillard est tombé sur les hauteurs.
Brouillard givrant qui gèle quasi instantanément le poil de Sean ! Mais nous sommes vite de retour à la station, et le sandwich que l'on a partagé était drôlement bien venu !
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Date de dernière mise à jour : 12/05/2024